samedi 27 avril 2019

Verticalisations ventrales et redressements actifs


La verticalisation dorsale n'est parfois pas exploitable avec certains IMC qui malgré les sangles sont en flexum exagéré de cuisses et genoux.
Dans ce cas, il vaut mieux remplacer la verticalisation dorsale par le schlitter : planche à roulettes sur pente oblique, le patient se repousse activement avec les cuisses et se laisse redescendre.



A la verticalisation dorsale, il vaut mieux alors préférer la verticalisation ventrale où la personne redevient active. Grimper, le rapport à l'oblique.

L'échelle oblique : on peut facilement tenir à quatre patte avec les pieds en appui et calés par les fiches.


 

On peut se tracter par les bras en poussant sur les cuisses et se retrouver debout et s'accroupir de nouveau.

Se relever et s'assoir face à l'espalier, le rapport à la verticale.
Installation: 
- les mains sanglées sur un barreau accroché à l'espalier (que l'on peut décrocher très vite en cas de douleur ou malaise)
- Sangle de sécurité passée sous les aisselles
- siège dont la hauteur est adaptée
- appui confortable des genoux.
 O voit sur la photo, l'impossibilité activr à tendre les genoux:
- par manque de force due à la parésie
- par absence de référence de la verticale. Le cerveau ne connait pas la position verticale, il ne peut donc atteinde ce but. Il faut  essayer de donner une référence verticale.










Acquisition d'une référence verticale à l'échelle ventrale

Benoit Delamer dans les années 70 avait décrit ces réactions d'extension initiée par le procubitus, ce qui avait conduit à la verticalisation ventrale.

Installation:
- genoux et pieds en appui et calés par les fiches.
- sangle pelvienne serrée
sangle thoracique lâche pour rassurer
puis mouvements actifs du tronc en extension, inclinaisons latérales et rotations et flexion.

  


 

Correction du flexum de genou en charge unipodale à la verticale.

Verticalisation au stand up pour cette personne nécessite des attelles cruro-pédieuses


 
 Rotation maximale consentie

Flexion maximale active

Suspension horizontale: paresseux




Suspension verticale progressive


L'être humain est un primate. Il naît avec dans ses deux poings la force égale à son poids.

Pascal Picq (1) rappelle que c'est la brachiation qui a verticalisé le tronc. Les humains ne se sont pas redressé depuis la quadrupédie. Ils ont découvert la bipédie en descendant de l'arbre.

On peut essayer de rédécouvrir cette suspension en commençant par une suspension oblique avec très peu de tension . Progressivement on va se rapprocher de la verticale, pour mettre progressivement les membres supérieurs en tension étirement actif.

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(1) Picq, P. (2018). Premiers hommes. Flammarion.

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